LE COIN DES POETES
 

 

L'ENFANT
écrit par Mara

L'ECOLE
par Ahmed Said

ENFANT DU PEUPLE
PECHEURS DES ILES
Mohamed Soilihi A.

HOMMAGE A
L'ENFANCE

Said Youssouf

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Histoires et contes
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Messages


 

 

 

 

ENCOURAGEONS ET VALORISONS NOS POETES

L'ENFANT...

Toi, enfant comorien qui rêve de pays lointains
Dans ton boubou blanc tu vas tous les matins,
Par les ruelles sombres qui serpentent la citadelle,
Chercher un peu de savoir dans ce monde cruel.
Ton coeur est encore pur et tu crois en demain,
Tu chantonnes et tu danses pour oublier ta faim,
Tes sandales sont usées et tes pieds te font mal,
Rien ne peut t’arrêter, pour toi tout est normal.

Dans ton sac pas de livre juste un crayon, un cahier,
De la leçon d’hier, d’avant-hier tu n’as rien oublié,
Sans livres ni dictionnaire tu ne peux réviser,
Ta pauvre mémoire est ta référence avisée.
Et tu avances, et tu avances sans te lasser,
Pour que ton devenir ne soit pas chose du passé.
Que ta lutte et ton courage te soutiennent !
Que la réussite et la gloire soient tiennes !
Pour qu’alors devenu homme tu réalises enfin,
L’éspoir de ton pays, de tes parents, amen !

Auteur Hortense Cazanova (Mara)
hmoilim@videotron.ca

L'ECOLE

L'école frequentée par les présidents,
l'école fréquentée par les savants
C'est notre centre de ressources.

L'école frequentée par les ministres,
L'école fréquentée par les psychiatres
C'est notre centre de ressources.

L'école frequentée par les médecins
l'école fréquentée par les techniciens,
C'est notre centre de ressources.

L'école frequentée par les pilotes,
l'école fréquentée par les poètes
C'est notre centre de ressources.

L'école frequentée par les administrateurs,
l'école fréquentée par les professeurs,
C'est notre centre de ressources.

Ahmed Said Hamadi
Instituteur Ntsaouenien

ENFANT DU PEUPLE

Tu n'es né, ni heureux ni malheureux
C'est la nature qui rend l'homme malheureux
Et c'est le bonheur qui le rend heureux.
Ta vie est dure par ton éducation pire
Te voilà abandonné par les tiens
Et ce n'est par méchanceté.

Ton avenir est entre les mains de la société
Ta dure vie est protégée par les généreux.
Sois gentil envers ces bienfaiteurs.
Montre au peuple ta dignité

Pauvre fils,enfant de la misère!
Ne te laisse pas emporter par les vices sociaux
Car seule la volonté peut vaincre .
Vas , cours,vole vers le bonheur
Mon fils,sois gentil,digne et respectueux
N'abandonne jamais la société.

Mohamed Soilihi Ahmed

PECHEURS DES ILES

Vous êtes nos saveurs,
Et votre travail est si dûr,
Point de saveur aux repas,
Si vous devenez des trépas.

Nous comprenons vos difficultés,
Mais luttez contre ces inégalités.
Vous montez en pirogue de bon matin,
Espérant ramener des gros requins.

Vous revenez souvent avec des thons,
Et demain nous aurons des espadons.
Vous luttez contre marais et vents,
Pour survivre grace à cet océan.

N'oubliez jamais vos compagnons,
Le soleil,la pluie et les saisons.

Mohamed Soilihi Ahmed

   
MAREHEMOU

Comment n'ais-je pas pu comprendre,
Que tu étais l'être le plus tendre?
Comment n'ai-je pas pu être capable,
De comprendre que tu étais irremplaçable?
Sans doute parceque tu me grondais,
me laissant croire que tu me detestais.
Aujourd'hui j'ai compris pourquoi tu le faisais
Cétait uniquement ta façon de m'éduquer.
Grace à toi j'ai suivi le bon chemin,
Mais tu n'es plus là pour taper des mains.
Tu te venterais sûrement envers ta famille,
Leurs disant en souriant,"ça c'est ma fille.
Tu es parti à l'âge de 69 ans,
A l'époque je n'avais que dix huit ans.
Vers toi s'envole toutes mes pensées,
Saches que je ne pourrais jamais t'oublier.
Au paradis repose en paix,
Toi mon papa adoré.


Ali Mlazahahe Zainaba.
 
   
HOMMAGE A L'ENFANCE

Il y a bien longtemps, au fil de mon enfance,
On m’avait enseigné les règles de la vie ;
A l’effort, j’ai gagné de justes récompenses,
Aux fautes, j’ai gagné d’aussi justes sanctions ;

Ce jour, à leurs auteurs, je leur dis grand merci !

Je me souviens, toujours des dictons et proverbes,
Des mots du laboureur parlant à ses enfants ;
Et c’est grâce à eux que j’amasse quelques gerbes ;
Les yeux droits devant moi, signant clair mon nom.

Et ce jour, je préviens les plus hautes instances,
Messieurs, qui prétendent être des « références » ;
Pensez à ces nombreux enfants dans la souffrance,
Victime des guerres et des maltraitances.

----sute---->

« Prenez garde d’avoir d’autres révolutions ! »
Récompensez le bien et sanctionnez le mal ;
L’injustice, la faiblesse, croyez mon expérience,
Sont seules refusées du plan grand « animal ».

Alors, je l’espère bien, à l’aube du troisième millénaire,
Car c’est pour tant de gens, un rêve des plus chers,
Verrai-je, enfin, aux Comores, en notre terre d’asile,
Un peuple courageux, des enfants heureux au regard fier !

Grand Dieu, intègre arbitre des Comores musulmans,
Guide nos dirigeants pour le bien-être de nos enfants,
Et pour votre sagesse, Mahomet notre prophète !
Du bon nombre de hadiths, dites-leur tout le poids !

OUSSOUFA Saïd.

MA MERE !

Tous les jours je t’envie,
Pour la richesse de ta vie ;
Pour ce qui t’a marquée,
L’Amour, les vérités,
Les larmes et les chagrins,
Les douleurs, le destin ;
Aussi pour ta sérénité,
Alors que fatiguée,
Par l’aride chemin,
Tu es beaucoup plus loin.
N’envie pas mon parcours ;
N’envie pas mes amours,
Si tu savais combien il faut,
Pour atteindre le haut,
Combattre et puis oser ;
Sans cesse bousculer,
Quelques fois espérer,
Parfois aussi, prier,
Pour franchir les barrières,
Qui me séparent de toi ma Mère.