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ETUDIANTS AUX SENEGAL

Nos etudiants qui sont au senegal ,ont crée une association nommée CENS et ont pour projet d'ouvrir un cybercafé à dakar .

Ils ont envoyé un courrier à l'attention du president de L'UNF afin de lui informer de leur projet ... Projet cybercafé à Dakar


CENTRE DE FORMATION EN INFORMATIQUE

Un jeune originaire de Djongoé Kaou , organise plusieures séances de formation quotidienne à l'utilisation du materiel et des logiciels de base (word ,excel et access )
Il a une salle contenant 7 ordinateurs mais vu le nombre de candidats ,il compte agrandir son parc dès que le local que Moinaid compte proposer, lui soit disponible


MOON SCHOOL

Une école privé enseignant lAnglais à Ntsaoueni ,à l'initiative de Mbaé(Kapatsa) SAID HASSAN
" I have get up an anglish school of thirty students since 05th July 2004 in Ntsaoueni "

 


ECOLE PRIMAIRE
La nouvelle ecole primaire a été contruite sur la route qui mene au centre agricole et le centre hospitalier

QUAND L’EDUCATION DE L’ACTUELLE GENERATION EN QUESTION.
Dans nos discussions et débat, le thème de l’éducation et comportements de nos jeunes, occupent à juste titre une place prépondérante. Je n’ai jamais abordé le sujet pour la simple raison, que je suis limité comme éducateur, dans le sens profond du terme. Néanmoins, c’est un sujet aussi important que les autres, car c’est celui qui façonne la personne, dans sa vie, dans son évolution dans la société, par voie de conséquent, c’est le 1er des piliers.
Sans éducation, la personne ressemble à un animal (mais sauvage). Cette personne ce met très vite en marge de la société, devient sans loi, encore moins foi. Pourtant, on ne peut évoluer dans une Sté sans respecter les lois qui régissent cette même société. Comme il y a, le code de la route, maritime, la réglementation aérienne, un maître à l’école, un arbitre de foot où autres sports. Alors, la vie dans la société exige le respect des règles, des lois. Depuis les nuits de temps, bien avant que les blancs débarquent, envahissent nos rivages en occupant nos pays, nos sociétés avaient leur civilisations, ses propres cultures, lois, les règles de vies. En ce qui concerne notre pays, malgré 150 ans d’un colonialisme intégral, le peuple Comorien a donné un exemple rare, pour ne pas dire unique.
En effet, il a su garder son authenticité, ses valeurs et notamment religieuses. Nos ancêtres ont compris que sans culture, sans références sociales, la personne n’est rien. Sachant que le 1er de la mission colonisatrice est de demander à la personne ( occupée ) de cesser d’être elle même, pour devenir « Blanc ». Dans la façon de penser, de vivre, de se comporter, etc… Je crois que nos grands parents avaient compris les méfaits dés le départ, dans ce sens qu’à une certaine époque il fut difficile d’envoyer son enfant à l’école, surtout les filles, pour ne pas devenir comme le blanc, soit (Mzugu) par conséquent, risque d’aliénation, s’écarter de ses propres valeurs. Ali Soilihi avait dit : Ye Mwana Mshe Mkomori Ya Subilwa Ne Mapvushe Ya Mbil’ Mapuzi Wo Wengwe wa Hahe Wo Umalala.Ngu shenkezo wo Mpaho. Ye Mapvazi. Ngusuguho Nkima we Kushindi Wa Raanbuwa huka Wola Nde Mwanashwa Haho ». Ce discours date de 1976. Et sans commentaire.

L’éducation que ma génération avait reçu à Majunga (M/car) de nos parents reste pour moi une bonne référence. En arrivant aux Comores, j’ai retrouvé presque la même chose, les mêmes valeurs : Respect aux aînés. Respect des choses publics. Respect de la tradition. Respect des parents. Respect des vieux. Respect d’autrui, etc.. Me disant que c’est le même pays divisé en deux, tant les similitudes ont été très frappantes. J’ai vécu à N’Tsaweni des choses qui n’existent plus aujourd’hui, dont il serait très long à expliquer. Quand j’ai retourné au bled en 1984 (après 9 ans et demi d’absence) je ne reconnaissait plus la ville, dans ses valeurs, dans son fonctionnement, le changement radical des comportements. Dans mes innombrables séjours qui ont suivi, à nos jours, j’ai pu mesurer le degrés de la descente aux enfers de nos valeurs. Ntsaweni sur le plan national n’est pas en reste, sur les maux, fléaux qui frappent notre pays : La violence. L’insolence. La prostitution et surtout juvénile. Les vols. Le banditisme. Chômage.
Un jour (2001) je me trouve à Moroni dans un restaurant ( le Karthala ) avec un ami, il me présente à un copain à lui. Quand ce dernier a entendu que je suis de N’tsaweni et ne sachant pas a qui il s’adresse, il a rétorqué : Oh ! Hula Mdjini, Wohanyu Hama Manille (Philippine)Wazade Ntelele. Je peux vous rassurer, qu’il a regretté et il ne m’oubliera pas de toute sa vie, il n’a pas pu finir son repas.
J’ai vu, que des jeunes confondaient insolence et témérité. Wutsopwa Dabu Mbali. Wusubuti na Hila Mbali. J’ai constaté le désœuvrement de certains jeunes abandonnés à leur sort, contrairement de ce que nous avons vécu. Aujourd’hui un enfant de 14 ans se permet de tout, parce que derrière il compte sur son oncle, frère, son père pour le défendre au cas ou…. Chose qui n’existait pas avant. Exemple de mon époque : Si une tierce personne me frappe, m’engueule, etc.. arrivée aux oreilles de mes oncles, grands pères (A. Boina. Mchangama Mbaraka. Said ou feu Moumini Mroivili et Hachim Shehu) Ils ne me défendent pas, ils aggravent ma situation, car ils sont solidaires des décisions des autres. Est ce que c’est le cas aujourd’hui ? On touche à un de mes neveux aujourd’hui, ma 1ere réaction serait d’aller en découdre avait le coupable, sans savoir pourquoi mon neveu fut blâmer ou frapper. On voit aussi un oncle qui préfère donner 10 000 FC à une fille de 14 ans (et on sait pourquoi) au lieu d’aider son neveu ou la famille. Donc dans la décadence actuelle de l’éducation de nos cadets, neveux, nièces, enfants, nous, leurs aînés assumons une très lourde et grande responsabilité. Avant d’éduquer un peuple, fait toi éduquer par le même peuple » Disait un sage. C’est ce que nous les grands devrions faire pour montrer l’exemple, au lieu de s’acharner sur les jeunes.

Marseille le 5 Mars 2005.
Salim Ahmed. Kalé.



 
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