Coordination des Etudiants N’tsaoueniens au Sénégal
C.E.N.S

C.E.N.S
 
Capital : 4108.50101?
Actionnaires :
CENS
1108.50101?
soit 27%
: ?--- 3000?, soit 73%
Lieu de création : Dakar
Durée du Projet :
Max 02 mois
Vie du Projet :
Min 10 ans
 
 

 

ETUDIANTS AU SENEGAL

Coordination des Etudiants N’tsaoueniens au Sénégal
« CENS »
Rue 67x70 Fann-Hock
Tél. : 544 14 96
e-mail : cens01@hotmail.com

COMOPOSITIONS DU BUREAU :
- Vice Président :
-Secrétaire générale adjoint :
-Contrôleur général :
-Trésorier générale adjoint : :

Chanfiuou M’madi Ali :
Faharia Molim Ali :
Ali Faris Katibou i
Aassiat i Bakari Ibounou

5744365
544 45 85
572790
504 00 29

PROJET DE CREATION D’UN CYBER CAFE

Auteurs : Etudiants N’tsaoueniens au Sénégal

INTRODUCTION

Il y’ a vingt ans de cela, N’tsaoueni était resté connu à l’échelle régionale, puis nationale, par son savoir scientifique, littéraire et religieux. Tout le monde se déplaçait vers N’tsaoueni pour la recherche du Savoir. Certains expliquaient cette réussite par des phénomène surnaturels. Or cela n’était que le résultat d’une volonté humaine.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le devenir des Baccalauréats N’tsaoueniens. Avec deux Médecins, deux ingénieurs agronomes, un seul ingénieur en Electronique, deux Docteurs en Economie, deux journalistes, moins de sept professeurs de lycée…cela n’est pas représentatif.

Dans combien de Ministères ou Entreprises publiques N’tsaoueni n’est pas représenté. Il est aujourd’hui inconcevable que dans une Ville comme N’tsaoueni, il manque un magistrat, un ingénieur en Télécommunication, un militaire, etc., dans la mesure où ce sont des endroits auxquels une ville comme la notre aura toujours besoin de faire recours.
Le sens commun nous laissait des fois croire que N’tsaoueni était toujours opprimée par les pouvoirs en place. Et il va sans dire que cette croyance n’a pas aidé au sort de N’tsaoueni car nombreux sont ceux qui se laissaient emportés par cette idéologie et vouloir après tout porter un jugement négatif sur l’enseignement : pourquoi un N’tsaouenien va se donner pour apprendre alors que les bons postes sont toujours réservés aux gens de Mitsamiouli. Mais avec le temps nous avons constaté que cette hypothèse a été fausse. Nous avons vu des N’tsaoueniens occuper des postes aussi importants comme Trésorier Payeur Général, Procureur de la République, Secrétaire général à la Présidence, Directeur de Cabinet du Président de la République, Directeur de l’ONICOR, Directeur de la FADC, Ministres, Secrétaire général de la chambre de Commerce, Ambassadeur, voire même assurer l’intérim d’un Président de la République…C’est pour dire que si N’tsaoueni est moins représentée dans les bonnes directions, les raisons sont loin de rester politiques. C’est la raison pour la quelle, nous sommes aujourd’hui prêts à relever le défi afin de redonner à N’tsaoueni l’ image qu’il lui faut.

En effet, c’est pour les raisons sus-citées que les étudiants N’tsaoueniens au Sénégal, réunis autour de la Coordination des étudiants comoriens au Sénégal, ne veulent pas rester indifférents et doivent agir ensemble pour voir demain un N’tsaoueni meilleur.

Venir étudier à Dakar, considérée comme le centre de civilisation des pays africains francophones, était vu comme prendre un risque vers la mort. Cela était expliqué par la cherté de sa vie. Les « on dit » nous laissaient croire que seuls les enfants des riches doivent aller étudier à Dakar. Mais posons-nous maintenant la question de savoir si les jeunes de N’tsaoueni se trouvant à Dakar sont fils de riches ou non ? La réponse à cette question ne peut être qu ‘une autre question à savoir : y’a-t-il un riche à N’tsaoueni ?
Si des jeunes de N’tsaoueni se sont rendus à Dakar c’est pour pouvoir arriver à répondre aux attentes de notre village. Ceci s’explique par les liens de solidarité créés par les étudiants N’tsaoueniens à Dakar. Ici, au moment où c’est le chacun pour soi qui règne, les N’tsaoueniens se trouvent soudés les uns des autres et cela pour l’intérêt de tous. Notre solidarité est allée jusqu’à créer une jalousie envers les autres communautés.
Cependant, notre solidarité a ses limites. Combien ne font pas leurs formations qu’ils désiraient faire ? Combien passent plus de deux semaines au lit par une maladie sans pour autant consulter un médecin ? Combien restent ignorants en informatique à Dakar, au troisième millénaire que nous sommes? Combien aimeraient faire des formations complémentaires et n’arrivent pas à le faire ? Combien font des mois et des mois sans avoir des nouvelles de leurs parents ? Tout cela s’explique par des raisons financières et économiques. D’où nous avons pensé à la réalisation d’un projet commercial afin de s’armer en conséquence. Ce projet consiste à se doter d’un cyber café pouvant nous permettre d’amortir les problèmes sus-dits. Nous vous prions donc de lire attentivement les détailles de ce projet.


A) PROBLEMATIQUE

Dakar est devenue aujourd’hui un « melting pot ». Toutes les nationalités africaines comme asiatiques et européennes s’y trouvent pour la recherche du savoir. Mais sur toutes les nationalités présentes, seuls les comoriens ne sont pas boursiers de leur Etat. Mais à commencer par les marocains, les tunisiens pour arriver aux gabonais et togolais tout en passant par les maliens, les guinéens, les malgaches etc., tous ces étudiants bénéficient des bourses d’études.
Dans les universités comme dans les écoles, seuls les étudiants comoriens restent soudés au sol ou sur les bancs à midi car les autres vont fréquenter les restaurants où seuls les étudiants comoriens n’ont pas accès.
A chaque fois qu’un étudiant a un problème avec son chef d’établissement, c’est le chargé culturel de son ambassade ou l’ambassadeur lui même qui se présente pour régler l’affaire ; Si un étudiant étranger meurt au Sénégal, cela n’est pas l’affaire des étudiants, c’est plutôt son ambassade qui s’en charge .Que vont-ils faire donc les étudiants comoriens qui n’ont aucun représentant diplomatique alors qu’ils sont estimés à plus de sept cent. Qu’allons-nous faire pour enterrer au moins notre mort ?

C’est avec ces conditions difficiles accompagnées d’une crainte que les étudiants de même village sont entrain de se réunir pour voir ensemble comment peuvent-ils éviter le pire ?
Dans ce même volet, les étudiants N’tsaoueniens au Sénégal ont mis en place une caisse d’assistance afin de prévoir des cas pouvant dépasser le cadre individuel. A cet effet, chaque fin de mois, chaque N’tsaouenien au Sénégal a l’obligation de verser une somme de 2000FCFA dans notre caisse. Il est vrai que cette somme est minimale mais cela dépend des possibilités des uns et des autres. Mais nous nous sommes convenus que la somme résultante de cette cotisation n’est qu’une forme symbolique. Et elle doit être améliorée.
En effet, après une assise de travail ayant commencé à 23H00 pour finir à 08 H00 du matin il y’a trois semaines de cela, il y’est ressorti l’idée de créer un Cybercafé relevant totalement de la compétence de notre coordination.

B) INTERET PORTE A CE PROJET
Tout d’abord il convient de souligner que tout projet doit avoir des visions politiques, économiques mais surtout sociales.

INTERET POLITIQUE :
Lorsque les étudiants N’tsaoueniens au Sénégal arriveront à se doter d’un cybercafé à but lucratif, cela encouragera les autres N’tsaoueniens à se rendre à Dakar où nous sommes convaincus que la qualité de son enseignement dépasse de loin celle fournie par beaucoup de pays . Pour illustrer cette thèse, combien de N’tsaoueniens se trouvent dans des pays où l’enseignement s’est limité en premier cycle ? Dans combien de pays, se trouvant bien sûr des N’tsaoueniens, la fréquentation de certaines filières reste un tabou ou plutôt sont absentes ?
En plus, avec ce projet, les étudiants auront le courage d’aller un peu plus loin. Au lieu de se limiter en BAC plus 2 , les étudiants peuvent penser aller plus loin, vu leurs conditions d’existence et de sécurité.

1) Intérêt économique :
Les cyber cafés sont restés au Sénégal un des moyens les plus surs pour s’ouvrir dans le monde du commerce. Tout le monde a besoin de se connecter au moment où seuls les cybercafés donnent cette possibilités. Moins nombreux sont les établissements scolaires qui offrent cette possibilité à leurs étudiants. Or les étudiants au Sénégal en général, et en particulier les étudiants étrangers sont appelés à se connecter jour et nuit pour leur recherche et/ou leur correspondance.
Sur une étude menée au sein des étudiants N’tsaoueniens au Sénégal, ceux-ci dépensent en moyenne une somme de 112500FCFA par mois dans l’Internet. Les raisons de cette connexion reste d’ordre éducatifs ; ici la plupart des cas, les cours sont à chercher sur un site. Ainsi, non seulement que le projet aidera les N’tsaoueniens à faire des petites économies mais aussi et surtout à se doter d’une caisse forte.
Selon les études faites à cet effet, avec les conditions que nous avons adoptées, notre projet peut nous ramener à chaque mois au moins 200.000FCFA, soit 304898034euro.
C’est pour dire que le projet du cybercafé va rester rentable.

2) Intérêt social :
Le cybercafé pourra faciliter les communications entre les N’tsaoueniens de Dakar et leurs parents mais aussi avec leurs confrères et consœurs de N’tsaoueni dispersés dans la planète.
Par ailleurs , se dotant d’un projet pareil, cela diminuera les maladies psychologiques qui hantent les étudiants N’tsaoueniens au Sénégal et cela par le fait que ce projet va constituer un minimum de garantie.

Enfin, par ce projet, les étudiants N’tsaoueniens au Sénégal pourront jouer le rôle d’intermédiaire entre les autres étudiants N’tsaoueniens et ceux se trouvant au Pays.
C) COUT DU PROJET
Comme nous l’avons dit dans notre introduction, nous allons présenter les coûts de ce projet de façon vraiment non scientifique. Cela n’exclue pas la possibilité de fournir certaines détailles au cas où nécessaire est .
En effet, nous avons évalué les coûts de notre projet selon le tableau suivant. Cette présentation vous déterminera la taille de notre cybercafé envisagé

Intitule Prix unitaire Quantité Valeur en FCFA Valeur en Euro Remarques
Ordinateurs 130.000 10 1.300.000 1981.83722 Pentium 2
Imprimante 60.000 1 60.000 91.4694103 HP36
InstallationTéléphone 50.000 1 50.000 76.2245086
Tables+Chaises 7000+3000 10+10 100.000 152.449017
Chambre à louer 100.000 2Mois de loyer+ 1mois de caution 300.000 457.347052 Ce n’est qu’une estimation
Rames de feuilles 3000 5 15000 22.8673526
AbonnementConnexion 320.000 --- 320.000 487.836855
InstallationTechnicien 150.000 --- 150.000 228.673526 Estimation
Frais divers --- --- 50.000 76.2245086
Achats de câbles --- --- 50.000 76.2245086 Indéterminés
Salaires 60.000+40000 2 mois 200.000 304.898034 Technicien+Secrétaire
Fonds de roulement 100.000 --- 100.000 152.449017 Durée : 2 mois
Total 2.695.000 4108.50101
Il convient de souligner que :
-Certains prix vont sembler un peu bizarre par sa moins cherté mais cela est le résultat d’une négociation faite entre notre Coordination et le vendeur de ces matériels. Vu les bonnes relations que nous entretenions avec ce dernier, nous bénéficierons d’une réduction allant de 05 à 15% dans certains produits à condition que tous ces produits soient achetés chez lui.
-Lors de l’abonnement de l’Internet, avoir une garantie est nécessaire car elle est exigée. Cette garantie peut aller jusqu’à 2000euro. Mais, vu les négociations que nous avons eues à faire avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), cette dernière prendra en charge et cela du seul fait que nous sommes des étudiants.
-Comme nous le soulignions, certains prix sont donnés de manière approximative car il serait trop prématuré de donner un montant fixe pour le moment. C’est le cas du coût du loyer ; du salaire du technicien à engager.

D) FINANCEMENT

Le plus difficile dans un projet n’est pas son élaboration, c’est plutôt sa réalisation. Or celle-ci est fonction des possibilités de financement.
En effet, alors que le projet demande un fonds de 2.695.000FCFA, nous ne nous dotons que des 727128.997fCFA, soit 1108.50101euro.

C’est pourquoi nous devons bénéficier d’un financement de la somme de 1.967.871FCFA, soit 3000euro pour que notre projet soit réalisable.

E) NOS ATTENTES

Si nous vous présentons ce projet c’est pour vous solliciter un financement et cela dans la mesure du possible. Le mode de financement dépendra de vous. En termes clairs, vous avez la possibilité de donner cet argent sous forme de contribution comme c’est le cas de beaucoup de projets villageois, éducatifs ou non financés par vous. Ou bien, vu vos projets encours ou à entamer, vous pouvez nous donner cet argent à titre de crédit. Si tel est le cas, cet argent vous sera remboursé dans un délai de 5 mois, délai de rigueur et cela de la manière suivante :
- A supposer que l’argent nous soit remis le 01 avril prochain ! Notre projet pourra être mis en marche dés le 01mai. Et durant les deux premiers mois, à savoir mai et juin, nous allons supposer que le projet ne va pas encore commencer à nous ramener de bénéfice. Par contre, à partir du mois de juillet, le projet est supposé rentable. A cet effet, vous n’attendrez pas de mandat venant de Dakar pour récupérer l’argent. Nous vous enverrons une liste de dix personnes parmi nos parents se trouvant en France, et vous récupérerez de ces personnes 1000euro par mois. C’est à dire, à la fin du mois de Juillet, de août et de septembre au lieu que ces parents envoient à leurs enfants de l’argent au Sénégal, ils vous les remettront là-bas et çà sera à notre tour de rembourser l’argent du à chaque intéressé et cela à partir de notre projet.
Force est de constater que nous avons avec nous la liste de ces parents prêts à jouer ce jeu.

OBSERVATIONS
.Les N’tsaoueniens de Dakar sont au nombre de 20
. Nous avons envisagé que ce cyber travaillera jours et nuits. En période de vacances, jours de repos, les N’tsaoueniens maîtrisant l’outil informatique seront appelés un à un à assurer des cours d’informatiques à ceux qui en restent ignorants. Il sera aussi dans le but de réduire un peu les coûts sur les technicien et secrétaire à engager.
. Le coût du de l’électricité n’est pas mentionné car cela est l’affaire du propriétaire.
Le coût unitaire de la navigation est estimé à :
. 250FCFA pour les non comoriens
. 150FCFA pour les comoriens
. Gratuit pour tout N’tsaouenien d’origine ou de nationalité
Nous sommes entrain de voir si nous pouvons accorder une mention spéciale aux gens de la région de Mboudé


CONCLUSION

Conclure un travail qui est encours serait une tentative de boycott. Mais il convient de souligner que ce projet reste encore une fois non scientifique car d’autres détailles manquent.
Il allait être bon de vous demander nous acheter les matériels que nous avons besoin là-bas mais pour deux raisons bien déterminées, nous ne l’avons pas fait. Il y’a d’abord le fait que selon nos enquêtes que nous avons menées les matériels informatiques coûtent moins chères à Dakar qu’en France. La deuxième raison est que cela allait prendre beaucoup de temps. Or les personnes tierces qui sont disponibles à nous soutenir administrativement ne nous rassurent pas sur le pouvoir de le faire après écoulement de beaucoup de temps.
Nous vous prions aussi et surtout de bien nous faire confiance sur notre présentation, notre expression en nous excusant des mots ou des expressions mal employés. Nous sommes conscients que nous nous adressons à des hommes très respectueux et respectés mais rien ne peut nous empêcher de commettre des erreurs.
Ce document est cosigné par :

Le Président de la CENS Le Secrétaire général La Trésorière général
Mistoihi Abdillahi Mboreha Mohamed Abdérémane Hilali Amina Soalihy
tél. : 544 14 96 tél. : 555 06 88 tél. : 572 79 01

Notre Bureau est composé de sept membres, en plus des trois sus-cités nous avons :
- Vice Président : Chanfiuou M’madi Ali : 5744365
-Secrétaire générale adjoint : Faharia Molim Ali : 544 45 85
-Contrôleur général : Ali Faris Katibou Assoumani : : 5727901
-Trésorier générale adjoint : Aassiat Benti Bakari Ibounou : 504 00 29

 
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