Les
acteurs des êvenements de 1967
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SOIDIKI HADJI
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Said Mohamed Cheik
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Ancien President de l'Archipel des Comores decedé
en 1970
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Ali Mlahaïli
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Originaire de N'tsaoueni il a été d'abord
deputé durant cette peride et occupa plutard le rôle
d'Ambassadeur des Comores à Paris .
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Portrait d'un homme
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... à ne pas oublier
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Soidiki , Fils d'un combattant de la 1ere guerre mondiale,originaire
d'Itsinkoudi Wachili et d'une mère Dawa
Msoma,originaire de N'tsaouèni Mboudé.
Soidiki Hadi est né
en 1925 à Mamoudzou(Mayotte) où son père ,
caporal-chef enrôlédans la garde comore apres la guerre
de14-18 , fut affecté .il a passé ainsi sa vie d'enfance
à travers les îles aux côtés de son pere
et de samère
Sa famille divorcé en 1934 , il a vecu aupres de sa pauvre
mère à Mayotte et à tardivement frequenté
l'ecole des colons en 1938 lorsqu'il avait atteint l'age de 13 ans.
D'abord insrit à l'ecole primaire de Mtsaperé , localité
proche de Mamoudzou ,Soidiki a en,suite poursuivi ses études
à Mitsamiouli en 1937, avant de retourner à Mayotte
en 1941 où , et apres avouir gravi les divisions scolaires
du primaire de l'époque : 1ere A-1ere B ;2nd A 2nd B.ilpassé
le concours d'admission en 1ere année de l'ecole regionale
de Majunga auquel il a été" reçu 3eme
sue l'ensemble de l'archipel .
Mais l'occupationde de la France par les Allemands en 1942 ,pendant
la seconde guerre mondiale ,va compremettre ses études.Le
General de Gaulle appelle les territoires d'Outre Mer à la
liberation delapuissance colonisatrice .Les etudes seront gelées
durant cette periode dans les colonies
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Soidiki ,trouvant au chomage à Majunga depuis la suspension
des resultats du concours et n'ayant pas pu regagner Mayotte pour
regulariser sa situation d'admission après la liberation
de la France ,s'est presenté à un examen de recrutement
des agents stagiaires de police en 1944.
Admis ,il fut affecté à Nosy Bé en1946 où
ses qualités de meilleur footballeur lui ont permis de suivre
des cours de perfectionnement de français chez un certain
Père Jean , pre-sident du club et père de la paroisse
de la localité .
En 1962,lorsque Madagascar accede à l'independance ,Soidiki
alors au titre d'Agent principal de police et d'autres agents originaires
des Comores tel que Said Toihir (Inspecteur de police ) ont fait
optiion pour la fonction publique comorienne .ils ont été
à l'origine de l'ouverture d'un commissariat de police rattaché
au parquet de Moroni,mais sur place ils ont connu l'oppressiondes
grandes familles de l'aristocratie comorienne.
En 1966,l'agent Soidiki formule une demande d'autorisation pour
aller suivre une formation professionnelle en Franceoù un
amifrançais lui prendrait en charge une fois sue place,mais
il fût victimede l'oppression d e l'aristocratie des villes
qui craignait ses jugements equitables daans son métier.
"Et puisque toute entreprise difficilemérite patience
et courage,j'ai reformule une autre demande cette fois ci de bourse
mais qui n'aurait pas eu de suite favorable"a t-il confié.
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1967 de la revolte..
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à la reconciliation
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En 1967,il se revolta contre la representation de la region de
Mboudé à l"assempblée territoriale par
le député Mohamed Amoundou , natif de Moroni
et d'origine indoue.
Avec le soutien de notabilité de la région de Mboudé,Soidiki
Hadji se representa candidat à la liste unique des députés
que choisissait le President lui -même.
Sous la complicite de l'aristocratie ,le President Said Mohamed
Cheikh n'a pas voulu le désigner et a decider de départager
les deux postulants de Mboudé en les exigeant de faire
venir chacun la majorité des notables de son camp à
Moroni.Un alibi pour evincer le pauvre Soidiki .Mais avec les
soutiens de ses amis comoriens et expatriés, ce derniera
reussià deplacer les notables des 15 sur les 17 villages
que comptent la region.Les opérations de déplacements
ont débuté dès le matinée d'un Samediu
Dimanche vers midi
Environ une dizaine de vehicules ont fait plusieurs navettes en
partant de Mboudé vers Moroni au frais de 50frs par tête.
Le déplcement a couté en tout la somme de 450.000
frs deboursée par le candidat Soidiki .
Devant l'impressionnate foule de ce dernier ,les partisants d'Amoundou
n'ont pas osé se faire remarquèeret le President
lui même n'a pas eu l'audace se presenter au lieu de rendez
vous, place Building..Cette fois ci il fut encore victime de manipulations
de l'arristocratie et Cheikh a prit arbitrairement la decision
de nommer uniquement pour la region de Mboudé,un jeune
bachelier,au titre de député de la regiion,et cela
pour se debarraser de du jeune reactionnaire Soidiki Ainsi Monsieur
Ali Mlahaîli fut designé
Le 31 Juillet 1967Monsieur Soidiki est retourner voir Le President
Cheikh , afin de lui exposer son sort apres son rejet au poste
de député mais ce dernier ne lui avait pas prêté
l'oreille tendre et ils ont par conséquent, echangé
des propos malveillants .
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Soidiki fût aussitôt poursuivit par la force pour
avoir offensé la première autorité de l'archipel
et il s'etait refugié à Ntsaoueni où toute
la région a fait bloc pour le proteger .Ce qui avait donné
donné lieu à des echauffourées mettant au prise
les differents corps de l'armée et les habitants durant la
nuit du 31 Juillet au 1er Août 1967.On déplorait beaucoup
de bléssés du côté des millitaires
Les conséquences |
Par consequent ,touite la region de Mboudé a refuser
de payer l'impôt de capitation;communémùent
appelé la "tête", ce qui ne tardait
opas à se generalmiser et le gouvernement a procédé
à la fermetrure deu bureau de Cadhu et lae poste de
Santé de Ntsaouèni..Toute fois le mandat de
Mlahaîli fût ephemereen raison de desaccord de
cette assemblée avec le President Cheikh et au sein
de l'assemblée suivante , aussi ephémere, le
Mboudé a eu l'aubaine d'être representé
par deux députés.
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Finalement cette procedure de liste unique a pris fin pour le
mode de scrutin à majorité absolue dès 1969.
La situation etait toujours tendu entre Mboudé et le gouverne-ment
jusqu'en 1968;la route reliant Moroni et Mitsamiouli, sou-vent bloquée
et un drapeau tricolore était hissé à Ntsaouèni
en signe de mépris au aux autorités de Moroni,position
qui sera aussitôt abandonnée pour muiliter dans le
camp des indépen-dantistes.
Deux tentatives de reconcialitions à l'initiative du gouverne-ment
ont echoué jusqu'au jour où les nuages se sont dissipées
quelques mois après
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