.Il y a plus de 10 ans, la communauté de N'Tsaouéni (France et aux Comores) avait décidée de construire un hôpital pour servir les malades locaux, régionaux et nationaux.. L'initiative fut non seulement louable, mais avait eu le soutien morale, physique, financiers des citoyens par les différentes Structures sociales, culturelles de la ville, à N'tsaouèni comme en France. Vu l'évolution démographique de la ville. Vu les différentes pathologie qui sévissent au pays. Vu le retard accumulé à l'instar des autres villages et villes limitrophes de la grande Comores. Vu que les Ntsaouèniens devraient prendre en charge leur propre santé, comme les autres. Vu que la ville possède des éléments plus où moins formaient pour assurer sont fonctionnement. Vu que la localité n'est pas moins lotie que les autres villes et villages sur tout les plans. La construction de cet hôpital est devenue une nécessité et une évidence en soi. Avec volonté les habitants ont investi pas mal d'argent (millions et des millions de francs Comoriens ). Et déjà au vu de l'ouvrage, certains citoyens se posaient la question, entre l'argent investi et la construction, disons la capacité, soit l'ouvrage même, c'est à dire une disproportion immense entre l'investissement de plus de dix ans et le résultat. Est ce qu'il a eu une mauvaise gestion ? Il y a peu de temps et a la grande surprise générale nous apprenons qu'il fallait reconstruire un autre hôpital, de fond en comble, parce que celui construit " ne vaut rien ". Comment cela est devenu possible ? Qui avait assurer sa construction ? Pourquoi dans les autres villages, villes les hôpitaux n'ont pas fut construits deux fois, alors pourquoi à N'tsaouèni ? Ce qui veut dire que les millions d'argent, les forces, travail investis depuis 10 ans sont parti en fumé ? Mais a qui la faute ? Quelles étaient les études faites avant les travaux et qui les avaient faites ? etc…
Quand on nous a informé qu'une entreprise Chinoise aux Comores allait prendre en charge la reconstruction, on a demandé a ce que un appel d'offre soit lancer à Moroni, pour mieux faire le rapport qualité prix. Prendre cette fois toutes les garanties possibles. Est ce que cela fut fait par nos pairs à l'intérieur, sinon pourquoi, si oui le devis de 56 000000 FC est il normal ? Il a fallut attendre dix ans pour s'en apercevoir des erreurs, voire des fautes graves, pourquoi ? Et rappelons que le même scénario s'est produit sur la nouvelle grande mosquée de Vendredi où pendant 10 ans de construction (1981 à 1991) et investissement monstre en matériel, qui elle aussi avaient absorbée des millions et des millions de francs Comoriens. Vers la fin du siècle dernier, nous apprenons qu'elle fuit, est devenue une passoire, qu'au lieu de prier on prend la douche quand il pleut. Là aussi les mêmes questions se posent. Mais qui supervise nos travaux sur place ? Allons nous cotiser éternellement pour des simulacres chantiers ? Est ce que nous sommes plus arrières, des incapables que les autres villes et villages du pays. *La substance du message est d'exprimer les regrets quand a la gestion de nos biens communs sur place. Il n'est pas question ici de jeter des anathèmes, des invectives, où accusés les uns et les autres, mais faire part d'un mal qui persiste chez nous : GASPILLAGE DE NOS BIENS. Mais c'est sûr, il y a des coupables et responsables de notre drame quelque part. Il est certains que la future génération qui doit prendre d'ici peu la relève pour leurs villes, doivent et à juste titre s'interroger quand a la façon de s'impliquer dans l'intérêt général. ET IL A DE QUOI… Maintenant la décision de confier les travaux aux Chinois semble être la plus plausible. Quand au devis (plus qu'exorbitant à mes yeux) je suis plus que convaincu, que la diaspora de France peut jouer un grand rôle pour alléger les frais tout en ayant la même quantité de matériel…… Pour l'Union des Tsaouéniens en France (UNF) elle prend fait et cause pour la reconstruction de l'hôpital dans les modalités qui seront définies avec les parties prenantes sur place. Evitons le tour des montagnes Russes : Un coup on est en haut, un coup on est très en bas. Ca suffit.